1. |
Carmine Fascinationis
02:04
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2. |
Les prés jadis
03:19
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3. |
Ascension
03:25
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4. |
Grotto
02:56
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5. |
Larme du rocher
03:20
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6. |
Le sentier des pèlerins
03:50
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7. |
La complainte d'Elaine
05:16
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Je ne sais rien, rien que la sagesse ne m’ait apportée.
Rien qu’un calice sacré n’ait lentement versé au creux de mon oreille.
Je ne sais rien, rien que l’avenir radieux n’éclaire.
Rien qu’une nuit d’amour ne puisse défigurer.
J’ai pris en main les rennes du destin.
Telle est ma force, tel est le droit que je me suis octroyée.
Si le destin succombe, si nos êtres se lient et que le désir consume nos corps, ce n’est pas contre lui : c’est simplement qu’il devait en être ainsi.
Parfois une porte s’ouvre et il faut s’y engouffrer.
Tu ignores encore que j’ai raison.
Tu ignores encore que je ne sais rien et que ma volonté sait tout.
Quelle direction prendre ?
Aurai-je des regrets ? Si j’y vais ? Et si je n’y vais pas ?
Voilà autant de mauvaises questions.
Les vraies questions se trouvent dans la coupe sacrée.
Les réponses se révèlent à celui qui la porte à ses lèvres.
Enfant, je l’ai portée entre mes mains, qui étaient pures alors.
Je l’ai longtemps contemplée, avec l’humilité qu’impose l’intime honneur d’être sa gardienne.
Comment grandir, comment ouvrir, déployer, sans blesser ?
Comment soigner un être dont le sang n’a jamais coulé ?
Un sang commun alimente nos cœurs unis dans l’éternité
Une plaie et le voilà qui coule ;
Il répand dans une ondée pourpre le sang primordial ;
Dans cet abysse sanglant infuse la douleur du monde.
En survivant à la mort nous nous rapprochons de la vie
Le destin est parfois aussi cruel qu’un cœur qui n’a jamais guéri.
Mais la vie, elle, est faite d’or et d’argent.
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8. |
La trêve
03:18
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